Page 8 - The Future of Philanthropy
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L’EXPÉRIENCE DES CANDIDATSCheryl Blackman candidatRacontez-nous un peu votreprojet en tant que candidate du programme.J’examine la façon dont nous acquérons des donateurs, et je cherche à remettre en question certaines façons de faire. Je veux m’assurer que l’équipe comprenne que la philanthropie est entrain de changer, et que notre base de donateurs doit refléter la composition de la société à Toronto et au Canada. Célébrer la philanthropie c’est très bien, mais il est impor tant de ne pas négliger l’importance de la justice économique et le bien dela société.Quelle est la partie du programmequi vous tient le plus à cœur jusqu’à présent ?Le Congrès de l’AFP et les activités avant le Congrès. Cela a été notre première occasion d’établir des liens et d’être entourés par des gens qui ont la même mentalité. De plus, l’expérience du mentorat a été phénoménale.Eugenia Duodu candidatRacontez-nous un peu votreprojet en tant que candidate du programme.Les communautés s’engagent-elles? Mon projet implique les jeunes dans un processus qui se penche sur les communautésà faible revenu et la façon de les impliquer. Je travaille avec quatre autres candidats et on regarde différentes communautés.Nous prévoyons développer un mécanisme pour autonomiser les communautés desservies, à travers leur participation concrète aux étapes où elles veulent s’impliquer.Quelle est la partie du programmequi vous tient le plus à cœur jusqu’à présent ?Ce qui m’enthousiasme, c’est de poser des questions aux bénéficiaires. Je travaille avec les jeunes depuis des années, et jene leur ai jamais demandé s’ils veulent participer dans les activités de collecte de fonds, s’ils veulent être en mesure de rassemblerdes fonds par eux-mêmes, s’ils veulent être présents quand on distribue les fonds. Il s’agit de remettre en question les suppositions. Je suis enthousiasmée par le potentiel d’unetelle initiative.Comment pensez-vous que votre organisationchangera lorsque vous aurez fini le programme?Mon organisation a déjà changé. La compréhension des différentes façons de rassembler des fonds est quelque chose de nouveau. Puisque c’est moi qui gère l’organisation, cette compréhension de la collecte de fonds me permet de structurer le personnel et de le diriger vers ce but.Nous avons interviewé quatre participants du premier groupeà propos de ce que le programme signifie pour eux et pour leur travail.Comment pensez-vous que votre organisationchangera lorsque vous aurez fini le programme ?J’espère pouvoir amener à la table une facette de la philanthropie dont on ne parle pas encore. Notre secteur a besoin d’avoir certaines conversations audacieuses. Celles-ci ont déjà eu lieu dans le secteur privé, et nous avons du rattrapage à faire. Si on se met à y penser, c’est déjà un très bon début.Comment pensez-vous que le programme changera l’AFP? Et le secteur philanthropique ?J’espère que l’AFP commencera à se fixer des objectifs en fonction des résultats de la recherche menée grâce au programme. Ce serait fantastique de voir les objectifs stratégiques harmonisés avec ce que nous apprenons dans le programme.Comment pensez-vous que le programme changeral’AFP? Et le secteur philanthropique ?Il était évident que c’était un nouveau programme et que nous représentions un changement majeur. Je pouvais le ressentir etle voir pendant le Congrès. Je crois que, au fil des ans, on pourra remarquer les transformations qui en résultent. L’AFP deviendra plus vibrante, plus diverse, plus inclusive, tel qu’elle est sensée l’être. Je n’avais jamais entendu parler de l’AFP, mais j’en ai parlé au sein de mon réseau et avec mes relations dans le secteur, et je crois que beaucoup de candidats ont fait pareil.


































































































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